Les commentaires des chefs d’entreprise recueillis dans le cadre de l’Enquête Mensuelle de Conjoncture de la Banque de France du mois de mars font référence de manière récurrente à l’impact du confinement sur leur activité.
L’analyse textuelle de ces commentaires permet d’extraire sept indicateurs clefs parmi lesquels on trouve : le recours au télétravail, l’activation du dispositif d’activité partielle, la fermeture de site ou encore l’absence de salariés. Ils permettent de dessiner un panorama de l’adaptation au confinement en trois classes de secteurs d’activité.
La première classe est constituée des industries de première nécessité en période de confinement sanitaire (pharmacie, agro-alimentaire, chimie, principalement). Celles-ci ont pu poursuivre leur activité sur site, au prix d’un taux d’absence élevé.
La deuxième regroupe les services dont l’exécution ne nécessite pas ou peu de contact physique (informatique, services administratifs ou techniques, notamment). Elles ont eu massivement recours au télétravail et à l’activité partielle.
La troisième – la plus volumineuse – regroupe les autres secteurs de l’industrie, le bâtiment et les services à la personne. Pour ces secteurs, les taux de fermetures et de recours au chômage partiel sont les plus élevés, ce qui affecte négativement leur activité et leur trésorerie.
Pour une analyse plus approfondie, consulter le site de la Banque de France.
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