Malgré un contexte pré-crise lourd de tensions géopolitiques et commerciales, la réponse globale de politique économique est rapide, cohérente et pertinente. Les effets endogènes de la mondialisation (propagation des idées, des comportements et des politiques) et le caractère même du choc lié à la pandémie conduisent naturellement à un alignement des politiques économiques. Mais celui-ci est mis en musique par une intense activité des institutions et fora multilatéraux qui a permis l’élaboration d’un plan d’actions exhaustif par le G20 ; Particulièrement remarquable a été l’effort coordonné d’assistance aux pays les plus pauvres. Celui repose notamment sur une mobilisation rapide et de grande ampleur des financements multilatéraux et sur un moratoire de la dette accordé à plus de 70 pays parmi les plus pauvres.
Si le multilatéralisme s’est montré moins malade qu’attendu, la sortie de crise pourrait constituer un test plus sérieux pour son état de santé. Les mesures de soutien à l’offre mises en place dans tous les pays sont en effet potentiellement contentieuses, une fois l’urgence passée. Les visions du monde « après crise » apparaissent également à ce stade peu consensuelles.
Pour une analyse plus approfondie, consulter le site de la Banque de France.
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