Le dispositif français d’activité partielle a été récemment renforcé pour limiter les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’emploi. L’activité partielle permet en effet aux établissements confrontés à des difficultés conjoncturelles de prévenir leurs licenciements en diminuant le nombre d’heures travaillées de tout ou partie de leurs salariés. Ces derniers reçoivent en contrepartie une indemnité pour chaque heure chômée égale à 70 % de leur salaire horaire brut, dans la limite du Smic.
Le gouvernement a réformé le dispositif d’activité partielle afin d’en favoriser le recours et amortir le choc économique. Ainsi, le financement des heures chômées est désormais intégralement pris en charge par l’État et l’Unédic dans la limite de 4,5 Smic horaires. Le dispositif a été élargi et son recours facilité.
Le recours à l’activité partielle a ainsi connu un essor exceptionnel, passant de 243 à 8,7 millions de salariés et de 25 à 904 000 demandes entre le 1 mars et le 14 avril 2020 (soit 864 000 établissements et 732 000 entreprises)
Source : Dares
Pour une analyse plus approfondie, consulter le billet du blog de la Banque de France.
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