En 2020, les ménages ont accumulé un surcroît d’épargne conséquent. 10 % de celui-ci serait dû aux incertitudes qui entouraient la pandémie, conduisant par exemple les ménages à repousser des grosses dépenses de consommation. Le reste du surcroît s’expliquerait notamment par les mesures administratives mises en place en 2020. Si l’incertitude sanitaire se dissipait, cela pourrait constituer un aléa positif sur les dépenses des ménages dans les trimestres à venir.
Jean-François Ouvrard, chef du service d’Études macroéconomiques et de Prévisions de la Banque de France.
Pour en savoir plus, voir le billet de blog n° 206 du Bloc-notes Éco de la Banque de France.
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