Le marché immobilier est composé de deux segments : le marché résidentiel, qui permet aux ménages de trouver un logement, et le marché commercial, qui s’adresse aux entreprises et fonds d’investissement et qui permet de fournir des bureaux et locaux commerciaux dans un objectif de production. Le changement de destination des bâtiments entraîne une porosité entre les deux segments et peut être à l’origine de dynamiques communes. Récemment, l’accélération du recours au télétravail a entraîné une baisse de la demande de surface de bureaux. La quantification des mécanismes de conversion des bureaux – ainsi que leurs déterminants – permet alors d’anticiper les potentiels effets sur l’immobilier résidentiel, par l’ajustement de l’offre foncière. Il apparaît qu’en France la conversion reste un phénomène très limité. Cependant, une désynchronisation des dynamiques de l’immobilier résidentiel et professionnel, ainsi qu’une évolution des contraintes administratives, pourraient faire évoluer ce constat.
Pour en savoir plus, voir le Bulletin de la Banque de France n° 244-3.
Partager cet article